Allonger le cash :

Après avoir envoyé plus de 200 candidatures et passé plus de 15 entretiens sans résultats, Jean-Pierre Le Floch, 50 ans, au chômage depuis plus de 9 mois, offre 50 000 euros à qui l’embauchera ou sera son intermédiaire pour lui trouver du travail. Pour le moment il n’a toujours pas eu d’offres d’embauche mais il est devenu peu à peu le porte paroles des chômeurs « seniors » et soulève le problème de ces licenciés proches de la retraite.

Pas cher mon cerveau, pas cher :

Yannick Miel, jeune diplômé Bac+5 en droit, s'est mis en vente sur ebay pour proposer ses services. Il multiplie les opérations promo pour se vendre (avec notamment une vente à la criée sur l’esplanade de la défense à Paris) . Résultat : il a été embauché pour un CDD de 4 mois par le haut-commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch himself, afin de trouver des solutions aux problèmes de recherche d’emploi des jeunes diplômés.

Opération humanitaire et plume dans les fesses :

Après avoir été licencié en septembre suite à la crise financière qui a fortement touché le monde financier américain, Charles Kergaravat s'est lancé le pari de faire le tour de France à vélo. Après plusieurs mois de ce challenge destiné à récolter des fonds pour la recherche sur le cancer (et se faire connaitre, aussi), il a retrouvé du travail aux Etats-Unis.

Campagne électorale :

Plus proche de nous, il y a aussi Emma, présente sur notre plate forme, qui s'est vendue pendant la campagne des municipales comme une candidate à l'emploi : tractage de CV, écharpe bleu blanc rouge, vrai plan de com... Une idée intelligente, décalée, drôle...qui a porté ses fruits puisqu'elle a rapidement trouvé un CDD qui l'enrichit d'une expérience supplémentaire...

A venir

Et puis, il y a aussi le karaoké de l’emploi (Careeroki) directement importé de Floride, qui consiste à envoyer en format vidéo sa chanson exposant ses motivations pour un job avec à la clé un prix de 8 000 dollars et l’aide d’un coach.

Il y aura aussi bientôt des starac de l'emploi, où le but ne sera plus de convaincre un jury qu'on peut vendre des disques, mais convaincre des employeurs qu'ils doivent nous embaucher....

Et puis...

Et puis il y a nous tous, et moi la première, qui entretenons nos petits blogs, dans l'espoir de les faire buzzer et de taper dans l'œil des patrons...

Je m'arrête là, parce que, franchement ça me déprime. Alors c'est sûr ça nous permet d'être imaginatifs, de nous dépasser, on apprend beaucoup sur soi- même... mais, zut! Être obligé d'en faire des tonnes pour décrocher un job? Si on vous avait dit ça il y a 10 ans ou même 5, vous y auriez cru?