Parler de la pluie...et de la pluie
Par Jessyca Farrugia le 25 mai, - Billets du jour, Bonjour - Lien permanent
Non mais ce n’est pas possible ! Où va le monde ? Non je ne vous parle pas de la baisse du pouvoir d’achat, de la grogne des pécheurs ni même de ce chef de l’ETA arrêté dans mon quartier la semaine dernière.
Non je vous parle de ce temps de …de crotte, dirais je pour ne pas être censurée.
Mais c’est vrai quoi ? D’habitude, un mois avant mon anniversaire, le soleil arrive et viens chasser nos petites mines hivernales…les journées à la plage viennent ponctuer nos week-ends, les barbecues sont organisés à tour de rôle sous un ciel étoilé et bienveillant…Et là ? Rien ! De la flotte à plus savoir qu’en faire !
Et je la mets quand, moi, cette jolie petite blouse manche courte tellement fine qu’on la croirait tissée en fils d’ailes de fées, hein ? Et pour mes 25 ans, je vais m’habiller comment ? En parka peut être ?
Non rien ne va plus, et je pense qu’il est temps d’en parler.
Je propose une grande manif…La fin du mauvais temps, weekends ensoleillés obligatoires, et 25degres minimum, voila quelles seraient nos revendications...Un peu vain comme projet ? Peut être mais ce n’est pas comme si toutes mes manifs portaient leurs fruits, alors… Et pour une fois tous les français seraient unis, solidaires, regardant tous dans la même direction : le soleil, la chaleur, le bonheur.
Ce n’est pas sérieux ? Le beau temps ne fait pas le bonheur ? Ben si, et des exemples, j’en ai à la pelle : Lundi matin, retour de week-end, conversations avec les collègues : « t’as fais quoi ce week-end » « Rien il à fait un temps de chiotte, mes projets sont tombés à l’eau » Alors, ça aide pas à bien commencer la semaine ça, hein ? Et puis, on invite les potes, et quoi ? On est obligés de rester à couvert, avec des têtes de 6 pieds de long…Et les fruits qui n’ont pas muri et coutent un œil ? A quoi ça sert d’être bientôt en juin sans salade de fruits ?
Non vraiment C’est plus possible. On supporte l’hiver vaillamment grâce à ce petit souvenir qui nous titille, et qu’on sait bientôt à notre porté : le soleil, et bien, il n’est même pas au rendez vous !
A la place on se réveille le matin, pointe un œil endormi sur la nana de la météo qui ose se présenter devant nous en petit débardeur alors qu’elle à annonce 15 degrés à tout casser, jette un œil envieux à cette jolie paire de ballerine qu’on a acheté et immettables avec un temps pareil, et part au boulot avec le trench et le parapluie qu’on ne peut plus voir en peinture au fils des jours….
Non. Je ne peux plus laisser faire. Je m’élève et je proteste. Non au mauvais temps, vive le soleil, sa caresse rassurante, ses promesses de bonheur.
Voila. Qui ne tente rien….