25 ans : l'heure du bilan
Par Jessyca Farrugia le 14 juin, - Les fabuleuses aventures d'une chef de pub - Lien permanent
Le 22 juin est un grand jour.
Pas seulement parce que c'est enfin l'été, pas non plus parce que c'est le lendemain de la fête de la musique...Non! Parce que c'est le jour de ma naissance, et comme de par hasard, c'est aussi le jour de mon anniversaire. Génial, non?
Et en plus, cette année c'est encore plus important : je fête mes 25 ans. 25 étés, 25 bougies, 25 années enchanteresses pour mes parents...
Donc 25 ans dans une semaine, je disais. L'heure du premier bilan. Enfin c’est ce que tout le monde dit. Ça fait, allez quoi ? À peut près 1 an que toute ma famille me dit : tu vas bientôt avoir 25 ans, dis donc, c'est un cap! (C'est un cap que dis je c'est une péninsule). 1 an que ma petite sœur me charrie me disant que ça y est, je suis vieille, et est ce que de l’anti-ride ça me ferait plaisir pour mon anniversaire ? 1 an qu’on me demande, alors tu vas avoir 25 ans ? Ça te fait quoi? (En même temps, ils m'ont fait la même chose pour mes 10 ans et mes 20 ans, donc...).
Bon, et puis faut être honnête, les 25 ans, une fille y pense toujours.
Il y a ne serait ce que 50 ans, j’aurais été mariée avec déjà tout plein d’enfants. Et la tradition perdure avec les catherinettes, vous avez cette histoire de chapeau ridicule qu’on nous fait porter si on n’est pas mariée à 25 ans ?
Mais ça m’est égal, parce qu’en fait, mes 25 ans me font bien moins flipper de que mes 24…Et toc !
A 24 ans, je sortais à peine de mes études. Et la seule chose qui me préoccupait était mon avenir professionnel. Quelle voie choisir ? Quel boulot chercher parmi ceux que j’avais étudiés ? Resterais-je en France ? Tenterais-je ma chance à l’étranger ? Et puis je serais où dans un an ? Par où je devrais je passer avant de trouver quelque chose qui me plaise vraiment ? Quels sacrifices devrais-je faire ?
Bref, à 24 ans, plein de questions sur mon avenir. Et pour mes 25, plein de réponses.
J’ai choisi la pub. Pas la voie la plus simple à intégrer, ni la plus tranquille à vivre, mais celle qui me correspond et me challenge. L’étranger ? Un jour peut être, mais d’abord, profiter. Profiter de tout ce que j’ai à apprendre et à faire ici. Je m’étais préparée à vivre une ou deux années pas top, dans un job qui ne me satisferait pas franchement mais qui alimenterait mon CV. Ben non. Directement le job que je voulais, et je m’éclate. C’est une vraie chance, et j’en suis bien consciente.
Alors mes 25 ans, ça me fait quoi ? Ben, que du bonheur, merci, tout roule.
Et le bilan ? Le bilan, c’est que j’ai bien bossé jusqu’à présent et intégré la voie que je voulais. Je regarde derrière moi, puis devant, et je suis posée. Comment je vois la suite ? Pas de plan sur la comète, rien n’a fonctionné comme je le pensais jusqu’à présent, à mon grand bonheur, d’ailleurs. Et puis, je fais confiance à la vie pour me réserver encore plein de choses : des périodes de doutes, d’autres de joies, des grosses claques, et des opportunités aussi. On verra bien en temps voulu. Pour l’instant, je cueille le jour.