Emotions car wahoooo ! Les jobs en questions sont exactement ceux dont je rêve et pour lesquels j’ai été formée. Comparée à beaucoup d’offres auxquelles j’ai répondu, je correspondais vraiment bien à la fiche de poste. Vous savez, ce genre d’annonces, où quand vous les lisez, vous vous dites : « Mais c’est moi qu’ils recherchent !!! ». Et quand vous y répondez, vous passez trois plombes à vérifier que votre CV est tip top, votre lettre de motiv digne d’un courrier au président du monde… Et résultat, dans ma petite tête, je sais que je peux, et surtout, que je veux ! Donc, nœud à l’estomac, difficultés à manger, mains qui tremblent, et une envie de bien faire qui me fait presque mal !

Ensuite, révisions. Ben, oui, je ne vais pas arriver à mes entretiens le sourire aux lèvres et la tête vide ! D’accord, je corresponds au poste, mais je ne suis certainement pas la seule ! A moi de leur apporter une valeur ajoutée ! Donc me renseigner sur l’entreprise, sa stratégie commerciale et marketing, son secteur d’activité, les évolutions de son marché, ses concurrents, le parcours professionnel du recruteur…Et puis, on sait jamais, dès fois qu’on me fasse passer un entretien en anglais ou en espagnol, il faut que je me remette à niveau. Ca fait quand même si mois que je n’ai pas eu affaire à un client anglais ou espagnol…et mon vocabulaire s’effrite ! Enfin bref, des révisions qui feraient pâlir des prépa HEC !

Et enfin stress…Parce que des offres comme celles là, on n’en croise pas à chaque coin de rue ! Et comme je sais que j’ai les compétences, faut pas que je me loupe ! Je veux ces jobs. Et la pression monte ! Ajoutez à cela les manifs qui perturbent la circulation du tramway (je serais d’ailleurs reconnaissante aux grévistes de choisir d’autres jours que ceux où je passe mes entretiens pour faire leurs manifs, merci !), et vous comprendrez pourquoi je stresse.

Donc je suis sur les rotules. L’apogée de cette semaine fut quand même l’enchainement de deux entretiens vendredi, sans manger, en courant avec mes jolies chaussures à talons sur les vieux pavés de Bordeaux, pour arriver à l’heure malgré les manifs perturbant le tramway.

Je devrais avoir pas mal de réponses la semaine prochaine. Je suis sur les dents ! Si quelqu’un veut déposer un cierge pour moi, je suis preneuse !

Ceci étant dit, s’il y en a encore qui pensent que les chômeurs se tournent les pouces, je suis prête à en discuter avec eux !