Rebondissements
Par Jessyca Farrugia le 23 février, - Les fabuleuses aventures d'une chef de pub - Lien permanent
Plus haletant que 24 heures chrono, plus énigmatique qu’un roman de Dan Brown…il y a ….Mon blog ! J’en rajoute un peu ? Bon ok ! Mais attendez de lire la suite avant de me condamner !
Dans mon dernier billet je vous annonçais que dans son immense sagesse et après une série d’entretiens bien costauds, une agence de com bordelaise avait décidé de me recruter…
Et bien il y a du changement…
Juste après avoir dit oui pour ce super poste, une agence de pub à laquelle j’avais envoyé une candidature spontanée et qui m’avait fait passer deux entretiens, me contacte pour me dire…que je suis prise.
Youpi ! Je sors pour l’occasion ma petite danse de la victoire, un mélange entre la danse des canards et le moon-walk -un truc ridicule, dont seul mon chat est le témoin muet- quand en pleine euphorie je m’arrête. Ca ne fait pas un peu déjà vu, là ?
Je m’emballe, je m’emballe, mais j’ai déjà dit oui à quelqu’un d’autre ! Après 5 mois de recherches, de démarches, de découragements et de remotivation, je tombe enfin dans le mille. Deux fois ! Et dans la même semaine !
Bon alors je fais quoi, moi, hein ! La grande fidèle que je suis me souffle d’accepter le poste qui m’a été proposé en premier, question de loyauté. Mais mon coté stratège me dit de penser un peu à moi, de réfléchir, et de peser le pour et le contre ! Papier, crayon, liste, vite !
Le premier poste est un poste d’assistante chef de projet, dans une agence de communication et marketing, très performante, à 15 min à pieds de chez moi. L’équipe est top mais assez restreinte, ce qui me fait entrevoir des possibilités d’évolution assez faibles. Par contre, c’est un CDI.
Le deuxième poste est un poste de chef de projet, dans une très grande agence de pub de la Bordeaux (l’agence que j’ai dans ma ligne de mire depuis 1 an), à 15 min en tram de chez moi. Ici, l’équipe est large, et les possibilités d’évolution assez bonnes. En revanche, ce n’est pas encore un CDI mais a de bonnes chances de le devenir à terme.
Le dilemme !!!
Bon, alors là, vous vous dites que j’ai de la chance d’avoir le choix, que c’est quasiment le fantasme de tout chercheur d’emploi. Certes. Mais comme tous les fantasmes, lorsque ça devient beaucoup moins marrant. Car au lieu de me réjouir d’avoir un job, je dois réfléchir à mon avenir. Fini ma danse de la victoire, et bienvenue à la longue introspection. Je déteste, berk
Mais il me faut faire un choix. Je suis rationnelle, les choix, habituellement, je les fais très bien. Mais ici, choisir, ça veut dire répondre non à quelqu’un. Ca veut dire abandonner quelque chose. Ici, choisir c’est prendre un risque.
Alors, à votre avis, qu’ai-je choisi ?
