Dès les premières secondes, vous entrerez dans le quotidien peu glorieux d’une famille américaine moyenne. On s’attache rapidement à l’éventail de personnages très humainement imparfaits qui s’animent autour de la petite héroïne, Olive, touchante gamine rondelette qui rêve de devenir une petite miss. On rie devant le grand père toxico, on s’émeut pour l’oncle suicidaire spécialiste mondial de Proust, on soupire devant la mère de famille épuisée, on se retient de ne pas baffer le père, qui voue un vrai culte à la «gagne» et place les barrières trop haut, et surtout, on lève les yeux au ciel devant l’ado très ado qui a fait vœux de silence tant qu’il ne sera pas pilote !

Et tout ce petit monde va se trouver réuni dans un mini bus archaïque pendant 1300km pour accompagner la petite à sa compétition de miss.

Au début, on se dit que cette famille est triste. Puis pathétique. Puis franchement bizarre et enfin complètement folle. Et à mesure que le mini bus avance, les personnages progressent, loin des stéréotypes auxquels on s’attend, et l’intensité monte. Tant est si bien que pour la scène finale, on est comme une baudruche prête à exploser. Rire ou larmes. On ne sait pas. Et puis finalement, les deux. En même temps.

Pas de happy end ici. Juste la douce confirmation que l’imperfection est ce qui nous rend unique. Et attachant.

Note pour ceux que les bonnes critiques rendent sceptiques : Moi non plus je ne me laisse pas facilement berner pas les critiques dithyrambiques ! Toujours peur d’être déçue. C’est pourquoi j’ai mis tant de temps avant de visionner ce film. Alors ne vous laisser pas effrayer par ma critique ! je suis aussi une repentie !

Pour en savoir plus sur le film : SITE OFFICIEL