D’abord parce que les internautes sont chaque jour plus nombreux. Selon Médiamétrie l’audience Internet française s’établit aujourd’hui à 12 millions de visites uniques par jour en moyenne. Ca en fait du chaland à séduire ! Ensuite, la pratique d’internet est entrée dans les mœurs. Désormais, les français ont confiance en ce média et n’hésitent plus à acheter en ligne… D’où la multiplication des sites de e-commerce (+38% sur le 1er semestre 2007) qui eux même sont à la source de l’envolée du média en amenant les entrepreneurs du web à promouvoir leurs sites.

Le paysage de l’e-pub :

D’abord il faut savoir qu’en France particulièrement, cette croissance de l’e-pub se fait au dépend des autres médias, les annonceurs n’ayant pas subitement augmenté leurs budgets !

e pub par rap autres medias

Ensuite, tous les secteurs ne sont pas égaux face à la vague on-line : Le plus en avance cette année est celui du voyage, qui est également l'un des plus dynamiques en matière de e-commerce (CQFD par rapport au paragraphe précédent). Arrivent après les produits de grande consommation, et le secteur des loisirs. Enfin, plus loin mais moins récent aussi, viennent les secteurs de l'automobile ainsi que celui des produits électroniques grand public.

impact e pub

Enfin, il est important de noter que si les secteurs réagissent différent face à l’e-pub, les pays aussi : Si le Royaume unis en est le roi incontesté en Europe, l’Espagne par exemple a quelques progrès à faire !

L’impact de l’e-pub :

Certes l’e-pub améliore le taux de notoriété des marques! Mais ce n’est plus là son seul attrait ! Désormais, 70 % des annonceurs jugent qu’elle a un effet positif sur les ventes, 67 % sur les intentions d'achat et 66 % sur l’'acquisition clients. Finalement, l'image de marque ou la mémorisation n'arrivent qu'en quatrième position avec 63 % des réponses. Que de bons points pour ce média !

e pub impact

Les freins à l’e-pub : Comme tout ce qui est nouveau, l’e-pub met un peu de temps à fédérer…mais les barrières semblent tomber une à une ! La première et pas la moindre, était le manque d'enthousiasme des agences, cité par 53 % des annonceurs en 2005 et seulement pas 20% d’entre eux un an plus tard. (D’un autre coté, les agence déplorent elle, la frilosité des TPE / PME qui ne comprennent pas toutes les possibilités de l'e-pub). Deuxième obstacle qui tend à s’effacer : le manque de précision des études effectuées sur une campagne qui permettraient de justifier les investissements de l’entreprise. Désormais, seuls 26% des annonceurs brandissent cet argument quand ils étaient 47 % en 2005. Enfin les questionnements liés aux formats de l’e-pub diminuent à mesure que celle-ci se généralise.

L’avenir de l’e-pub :

On peut ainsi déduire certains axes d’amélioration : D’abord il faut améliorer les outils de mesure, ensuite maintenant que le media est entré dans les mœurs, faire des efforts en terme de créativité afin de se démarquer, et enfin créer un environnement plus qualitatif autour de la publicité. Car si le téléspectateur représente un important « temps de cerveau disponible » pour les annonceurs, l’internaute, lui, part à l’autre bout de la planète en 1 clic !

Ainsi, la publicité on-line est encore loin d’avoir atteint sa maturité! En pleine phase de croissance, elle est encore perfectible : de nouvelles technologies, de nouveaux formats, de nouveaux concepts… la qualité espérée par les annonceurs sera au RDV. Et les espoirs les plus fous pour l’e-pub seront permis ! Ainsi, selon Dylan Thwaites, PDG de Latitude, une des plus grandes agences de SEM (Search Engine Marketing) au Royaume-Uni, « d'ici à 2010, la publicité en ligne aura dépassé la publicité TV ». Les anglais étant très avant gardistes, gardons cette phrase dans un coin de notre tête…

Sources : L’étudiant.fr JDN L’expansion.com